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« Même pour ceux qui ont vu la Suisse et la Savoie, c’est une belle chose que la montagne couverte par les sombres verdures de l’Estérel. Les Alpes meurent ici dignement. » Victor Hugo
Il s'agit d'un massif primaire éruptif , composé de Porphyre pour sa partie centrale , doublé de grès et de couches d'argile sur sa partie côtière . Son point culminant est le Mont Vinaigre ( 616 mètres ) .
A l'origine le massif était entièrement recouvert de chênes lièges et verts , mais les incendies répétés détruisirent une bonne partie de la végétation .
A noter que dans la période chaude , de nombreuses routes sont fermées,pour limiter les risques d'incendie . (c'est pour cela que l'on n'est pas allé jusqu'au sommet ...au lieu de 30mn AR, c'était une randonnée de plus de 2h, on n'était pas équipé...)
La flore est riche et variée. Malgré les incendies successifs, pins d'alep, châtaigniers, charmes, figuiers et oliviers poussent à profusion et côtoient avec bonheur palmiers, agaves, mimosas, eucalyptus, robiniers et plantes tropicales importées qui ont particulièrement bien prospéré grâce à la douceur de la température.
Le Massif se répartit sur trois communes : Frèjus , St Raphaël , Les Adrets .
historique et légende....:
Sorti tout droit des entrailles de la terre, l’Estérel est né il y a 250 millions d’années. La légende prétend qu’une fée, Estérelle, lui donna son nom. Les femmes venaient la consulter pour obtenir la fécondité. Plus vraisemblablement, lors d’un mouvement de l’écorce terrestre, la terre s’est fissurée profondément laissant la lave monter à la surface et donnant ainsi naissance à cette roche pourpre, la rhyolithe ou porphyre rouge.
La véritable origine du nom du massif, moins romancée, viendrait du dérivé de l'adjectif stérile, qui correspondait à ce terrain acide et peu fertile qu'est l'Estérel.
D’abord rattaché à l’Afrique, ce morceau de terre s’en sépara lors de la formation de la Méditerranée. A l’ère tertiaire, un pan de l’Estérel partit à la dérive… la Corse.
Au détour d’un sentier, vous découvrirez un menhir, une fontaine romaine, un oppidum ou la voie aurélienne qui longe la côte jusqu’à Agay. Au moyen âge, l’Estérel sert de refuge aux ermites, dont Saint-Honorat, au XVIIe et XVIIIe siècle, à des forçats évadés du bagne de Toulon. Enfin, Gaspard de Besse, le brigand au grand cœur y cacha son trésor qui ne fut jamais retrouvé.
Photo mise en ligne par : .Sissi - Voir cette photo sur flickr Date de la photo : 13 juillet 2010 Lieu : Les Adrets de l'Esterel, Var | Provence-Alpes-Côte d'Azur - France 4051
Autres photos pour ce lieu : Les Adrets de l'Esterel
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